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Violences faites aux femmes ou déjections canines : choisissons nos combats !

Lors du dernier conseil municipal, Montgeron en Commun a évoqué la belle action de collectifs #NousToutes qui ont pu distribuer dans de nombreuses boulangeries des violentomètres imprimés sur des sacs à baguettes (plus de 600 baguettes vendues par jour dans certaines boulangeries montgeronnaises) .

Cet outil de prévention contre les violences faites aux femmes (mais pas seulement) permet d'amorcer le dialogue avec les potentielles victimes ou les responsables de violences ou de harcèlement. Il est un point de départ pour éveiller les consciences sur un sujet délicat souvent tabou et passé sous silence comme le montre ce qui a pu se passer pas si loin d'ici à la mairie de Draveil...


Nos élu·e·s " minoritaires " ont donc officiellement demandé une subvention pour élargir l'action de diffusion de ces violentomètres, comme l'ont accepté sans ambages plusieurs municipalités avoisinantes.


Réponse de la majorité en place à Montgeron :

- " Non, car il n'y a pas eu de demande des acteurs concernés et que des professionnels (du CCAS ? ) ont été " choqués " par cet outil... "


Encore une désagréable surprise pour notre équipe de Montgeron en Commun qui considère évidemment cette action de grande utilité publique.

Mais la déconvenue fut plus grande encore lors de la découverte de l'action municipale concernant les déjections canines : communication online (Facebook+Instagram) et bel encart dans Montgeron Mag (cf. photo).

Nos élu·e·s ayant droit à 1029 caractères dans le magazine municipal, la prise de parole est bien limitée.

La visibilité donnée à ce sujet, comparée au refus de soutien de distribution de violentomètres nous laisse pantois.

L'utilisation de notre hymne et des valeurs de la République sur le descriptif de l'opération

" l'étendard étronné est levé " met en lumière le décalage dans les choix " politiques " de notre municipalité et nos valeurs citoyennes.

Nous évoquons certaines urgences (sociales, écologiques et économiques) quand on nous propose d'orner de drapeaux des cacas de chiens ou de nous prendre en photos devant des oeufs en plastique ou des coeurs de Saint-Valentin.


Décidément, non, nous n'aurions pas fait les mêmes choix.

Redonnons à la politique un peu de dignité....




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