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Création d'un observatoire et d'un Atlas de la biodiversité

Dernière mise à jour : 5 janv. 2022

Quelques 2300 collectivités se sont déjà engagés dans une démarche ABC (Atlas de la biodiversité) depuis 2010


Compte-rendu du Conseil Municipal du 30 Sept. 2021


Le contexte

Création d'un observatoire et d'un Atlas de la Biodiversité Communale (Point N°6) Mesdames et messieurs les conseiller.e.s, Sans surprise, nous soutenons cette création. Quelques 2300 collectivités se sont déjà engagés dans une démarche ABC (Atlas de la biodiversité) depuis 2010. Le cadre dans lequel s'inscrit cette démarche est celui des sciences participatives qui ont dû elles-mêmes ces 20 dernières s'affirmer et faire la preuve de la validité des productions scientifiques réalisables en déléguant ainsi la plus grande partie des observations de terrain à des citoyens engagés et volontaires souvent autodidactes, ayant une culture naturaliste. Les outils informatiques, l'homogénéisation et les regroupements des bases de données collectées à l'échelon national, et l'augmentation du nombre de groupes inscrits dans cette démarche, permettent aujourd'hui un travail statistique sur les données qui permet par exemple - de connaître les vitesses d'expansion d'une espèce invasive, - de voir le déplacement des zones de présence d'une espèce suite aux changements climatiques, - de connaître la qualité de la reproduction d’une espèce d’une année sur l’autre. Tout cela repose sur le travail de milliers de bénévoles. Les erreurs d'identification d’espèces qui peuvent exister sont absorbées d'une façon statistique. Dans les facteurs importants pour le développement du groupe : 1/ Le besoin d'un travail et d’un suivi dans la durée Cela invite donc à constituer un groupe qui dépasse largement la dizaine de citoyens, aussi pour multiplier les terrains d'observation. Pour grandir, on peut -comme le dit la délibération -lancer des appels au volontariat mais il faut aussi s'adresser largement et plus directement aux personnes déjà sensibilisées au sein des associations environnementales ou spécialisées (mycologique, arboricole, entomologiste, herpétologique, etc..) déjà existante sur notre commune ou les communes limitrophes, aussi les enseignants en sciences du vivant. Commencer par la flore, pourquoi pas, mais des pan entiers de cet inventaire existent déjà dans ces associations spécialisées qui peuvent y collaborer d’une façon parallèle.

2/ le besoin d'organiser la démarche scientifique et l’acquisition d’un savoir initial - L'organisation de la démarche et la façon de la déployer sur le terrain nécessitent en général un savoir et un savoir-faire qui est à importer dans le groupe. Ceci qui passe en général par l'invitation de personnes qui en sont détentrice, pas nécessairement des professionnels mais qui peuvent aussi l'être (l'antenne du Muséum à Brunoy héberge une partie de l'unité mixte de service PatriNat qui coordonne les données du programme DatABC). - Autre importante source de savoir : la littérature ou se dessine peut-être un dialogue avec la bibliothèque pour créer un fond de livre naturaliste (ce ne sont pas que des livres bon marché !). - Autre ressource, l'utilisation des ressources de l'UVED université virtuelle environnement et développement durable, qui produit des ressources et des MOOC pour certains avec validation. - Enfin le déplacement de membre du groupe pour aller “travailler” avec d’autres groupes proches permet aussi d’importer des savoirs.

3/ le besoin de transmission du savoir entre membre et en direction de la population Il passe naturellement par des échanges au sein du groupe, des échanges vers la population lors d'événement comme la fête de la science ou de la ville, les journées du patrimoine, et souvent aussi des échanges avec des groupes scolaires sous forme d’ animations naturalistes.

C’est donc une démarche qui peut conduire à de riches échanges comme la plupart des démarche citoyennes. De nature optimiste, il me plaît de rêver qu’elle puisse aussi déteindre sur votre façon de travailler dans d’autre domaine de la vie municipale. Mais à vrai dire je n’y crois pas. Dans une étape plus lointaine, les données recueillies lors de l'inventaire devraient aider à comprendre pourquoi il n'est pas souhaitable de créer un parking dans le parc du lycée ! , et d'une façon plus générale être une aide à la décision pour la politique d'aménagement locale. Nous soutenons la démarche ABC initiée et lui souhaitons plein succès.

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